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Exposition : We are here

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  Pour la première fois, le Petit Palais ouvre ses portes aux artistes d’art urbain, les invitant à engager un dialogue subtil avec ses collections permanentes et son architecture. Entrée de l'exposition, de D'Face AR-15 Lily de Shepard Fairey, 2024 La tour de Babel , de Seth, sculpture 2018, peinture 2024 Treize artistes majeurs du mouvement Street art comme Shepard Fairey, Invader, D*Face, Seth, Cleon Peterson, Hush, Swoon, Vhils, Inti, Add Fuel ou encore Conor Harrington investissent le Petit Palais avec des œuvres monumentales et tissent des liens avec les collections du musée. Cette déambulation conduit le visiteur jusqu’à une installation de plus de 200 œuvres, présentée dans une seule salle des collections.  Couronne de la nuit , d'Othoniel, 2008 La divinité féminine en or,  de Hush, 2024 Swoon , de Thalassa, 2013 Cet accrochage spectaculaire a été pensé comme un hommage aux différents Salons comme le Salon des Refusés ou le Salon d’Automne, à l’origine de nombreuse

Mary Jane [Frank Le Gall et Damien Cuvillier]

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Les auteurs : Frank Le Gall est un auteur de bande dessinée français né en septembre 1959, aussi bien dessinateur que scénariste. Ici il s'associe avec le dessinateur français Damien Cuvillier. L'histoire : Londres, 1880. C'est l'histoire d'une femme. C'est l'histoire d'une tragédie annoncée. Elle s'appelle Mary Jane Kelly, mais qu'importe ? Comme toutes les autres femmes, sa vie vaut moins que celle d'un chien. Veuve à dix-neuf ans, elle fuit le pays de Galles pour rejoindre Londres l'opulente, qui promet à tous travail et félicité. Elle n'y trouvera que l'enfer en dégringolant, une mauvaise marche après l'autre, l'effroyable escalier où l'entraînent les diables de rencontre tapis dans l'ombre des ruelles. C'est l'histoire d'une femme qui se bat, dans un monde où, pour les femmes, le combat était perdu d'avance... Mon avis : Mary Jane Kelly, voici un nom qui doit spontanément vous rappeler le

L'automate de Nuremberg [Thomas Day]

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De Thomas Day, j'ai déjà lu il y a 13 ans La voie du sabre . L'histoire : En ce 13 septembre 1824, après la chute de Moscou et le traité de Niji signé avec le tsar Alexandre Ier, protecteur de toutes les Russies, l'empereur Napoléon règne sur l'Europe. Un continent à genoux, exsangue, vidé de sa substance par un trop-plein de guerres et d'horreurs, un territoire à feu et à sang que le stupéfiant Melchior Hauser, tout juste libéré de son statut d'esclave, va cependant entreprendre de parcourir. Car il lui faut retrouver Viktor Hauser, celui qu'on surnomme le de Vinci de Nuremberg, et lui poser une question. unique, toute simple, mais qui revêt à ses yeux une importance cruciale : "Père, ai-je une âme ?" Mon avis : Après ma lecture de cette novella, je vais faire ici le même constat que celui que j'ai fait pour ma lecture de La voie du sabre . L'idée est belle, le traitement érudit, mais à aucun moment je ne suis réellement entrée dans l&

Lee Miller, de Ellen Kuras

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Film britannique d'Ellen Kuras, sorti le 09 octobre 2024, avec Kate Winslet, Andy Samberg et Alexander Skarsgård. L'histoire :  L’incroyable vie de Lee Miller, ex-modèle pour Vogue et muse de Man Ray devenue l’une des premières femmes photographes de guerre. Partie sur le front et prête à tout pour témoigner des horreurs de la Seconde Guerre, elle a, par son courage et son refus des conventions, changé la façon de voir le monde. Mon avis : Sur le papier, il y avait de quoi intéresser : le portrait d'une femme, égérie du surréalisme, modèle de magazines de mode, qui devient photographe et choisit, pendant la Seconde guerre mondiale d'aller sur le front, jusqu'à revenir avec des clichés des camps de concentration. Une matière riche donc. Malheureusement, le film passe complètement à côté, sur tous les plans. Même une actrice aussi bonne que Kate Winslet ne sauve pas l'ensemble, malgré ce qu'on sait de son enthousiasme envers Lee Miller. Pire, elle surjoue t

La bête [Zidrou et Frank Pé]

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Les auteurs : On ne présente plus Zidrou sur ce blog, auteur de bande dessinée à succès qui collabore avec différents dessinateurs. Cette fois, c'est avec Frank Pé, auteur de bande dessinée belge né en juillet 1956, également connu comme artiste animalier. L'histoire : Capturé en pleine Palombie par des Indiens Chahutas et vendu à des trafiquants d'animaux exotiques, un marsupilami débarque dans les années 50 au port d'Anvers. Réussissant à s'enfuir, il arrive dans la banlieue de Bruxelles et est recueilli par François, un jeune garçon fan d'animaux dont le quotidien est loin d'être facile. Le début d'une aventure passionnante, parfois sombre mais toujours porteuse d'espoir, et d'une belle amitié. Mon avis : Un diptyque que j'ai mis longtemps avant de commencer, les dessins et l'ambiance sombres ne m'attirant guère. Et pourtant ! Une fois entamée, impossible de lâcher cette histoire ! J'aurais du faire confiance à Zidrou qui

Le mystère Sammy Went [Christian White]

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L'auteur : Christian White est un auteur et scénariste australien. Le mystère Sammy Went est son premier roman. L'histoire : Et si vous appreniez que toute votre vie repose sur un mensonge ? Kim, une Australienne de trente ans, est sous le choc. Un inconnu vient de lui révéler qu'elle s'appelle en réalité Sammy Went, qu'elle a été enlevée vingt-huit ans auparavant et que sa vraie famille l'attend aux États-Unis. Kim n'en croit pas un mot mais ne peut s'empêcher de se poser des questions. Pourquoi est-il impossible de mettre la main sur des photos d'elle bébé ? Et qui est cette petite Sammy, enfant disparue, à qui elle ressemble tant ? Pour remonter le fil de son histoire, Kim devra affronter les dangers et la terrible réalité qui l'attendent dans le Kentucky. Mon avis : Le point de départ de ce roman est certainement son point faible : comment Stuart a-t-il pu arriver jusqu'à Kim ? Ca, on ne nous l'expliquera pas. Mais comme cet hom

Séries #47

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Fallout Une terrible catastrophe nucléaire contraint les survivants "privilégiés" à se réfugier dans des Vaults, des bunkers anti-atomiques construits pour préserver l'humanité en cas d'apocalypse. 200 ans plus tard, une jeune femme quitte l'Abri 33 et s'aventure à la surface, à la recherche de son père, dans un monde dévasté et violent. Bon, je ne connaissais pas le pitch de la série ni le jeu vidéo dont le scénario est tiré. Mais, trois épisodes plus tard, je constate que je m'ennuie ferme, au point de m'être endormie en plein milieu de l'épisode 2 et ne pourtant constaté ne rien avoir vraiment raté en entamant l'épisode 3. Mister ayant insisté, on a continué, et les derniers épisodes sont un peu plus denses et intéressants. Mais pas assez pour moi pour me donner envie de vous recommander cette série ou de regarder une suite éventuelle (l'histoire n'étant pas terminée, bien sûr). Ma vie avec les Walter Boys Après avoir perdu sa famill